Voici l’outil que le Père a utilisé pour nous sauver : le Sang de Christ. Celui-ci a coulé une fois pour toutes, devenant l’unique garantie du pardon déjà acquis pour les péchés qu’ils soient passés, présents ou futurs. Le pardon a été déjà accordé à la Croix « selon la richesse de Sa Grâce », bien longtemps avant notre naissance !
Nous allons explorer, étape par étape, cette « bombe » appelée « la Bonne Nouvelle », avant d’arriver à la conclusion qu’il n’existe aucun « démineur » dans ce monde qui puisse la désactiver.
Mais pourquoi une telle action unilatérale de la part de Dieu serait-elle une « bombe » ? Les raisons peuvent être multiples.[1] Voici quelques critiques dénoncées par ceux qui se méfient de ce message : « Donc, vous dites que :
- les chrétiens peuvent faire n’importe quoi, car ils sont, de toute façon, déjà pardonnés ?
- Dieu ne pourrait plus juger qui que ce soit ?
- Dieu n’aime pas davantage les chrétiens qui confessent quotidiennement leurs péchés ? »
Toutes les remarques de ces personnes ont un point commun : elles n’ont pas saisi la plénitude de la Bonne Nouvelle basée sur la Nouvelle Alliance. L’une des raisons à ces arguments pourrait être la difficulté à comprendre les agissements de Dieu envers nous : Son inconditionnalité, sans demander quoi que ce soit en retour, à part notre foi en Jésus Christ.
Cette pensée est continuellement nourrie par la société dans laquelle nous vivons. Nous devons toujours rendre des comptes. Un enfant reçoit l’approbation de son institutrice uniquement s’il a bien travaillé. Un patron renvoie un salarié s’il n’est pas rentable. Un policier vous reprend pour ne pas avoir marqué l’arrêt à un stop. De même, lorsque notre conscience nous accuse, nous avons souvent du mal à croire que, malgré tout, Dieu nous a déjà pleinement pardonnés et que Son regard envers nous, n’a nullement changé.
Si la rédemption a été utilisée par Dieu comme moyen pour nous sauver et que nous ne croyons pas en Son pardon pour nos péchés du passé, du présent et du futur, alors nous devrions également reconnaître que le moyen divin du salut n’a pas réellement fonctionné.[2] Autrement dit : partiellement croire en Son pardon, reviendrait à partiellement croire en Son salut.[3]
[1] Consultez aussi la 2ème partie de ce livre.
[2] Martin Luther a condamné le commerce des indulgences pratiqué par l’Eglise catholique romaine. Il s’agissait d’un commerce non seulement des péchés déjà commis, mais également de ceux que l’on pouvait commettre dans le futur. (“Martin Luther Biography”, 2013, The Biography Channel website. Retrieved November 13, 2013, from http://www.biography.com/people/martin-luther-9389283)
[3] Paul a déclaré qu’il avait « pleinement annoncé l’Evangile du Christ. » Rom 15:19 – La Bible Darby en français.